Substance absente au cœur des sens
L'illusion persistante est cassée
Par cet esprit brillant et décalé
Oubliant la valeur des êtres, des gens
Vivant à ses côtés, invisibles ou brisés.
Qui est il l'éphèbe austère, l'arbre lunaire
Aux croyances impies, aux maux linéaires ?
La peur étreint, la peine emporte ces gouttes
De sel sur la joue, dans son ciel de chimères.
Stopper, combattre, se libérer, nouvelle ère
A échauder, nouvel astre  à évoquer
Fuir l'amour véritable, courir, partir et mourir
Là se trouve le salut de la perle éperdue
Là se trouve l'absolu, l'antre, le refus
Elle est tombée, a brisé son rêve
Elle est cassée, perle sans grève
A perdu le sens du bon, l'espérance du futur,
A été jetée sans compromis  en une austère pâture.

Jason en panne de toison
Est parti en pâmoison,
A perdu son mignon moustique
Pour l'amour d'une grosse tique
A t'il gagné du galon
En tirant à foison
Sur le sens des pauvres gens
Sur sa douce  égérie allant
D'un pas de fourmi
D'un pas de géant
Ouvrir son cœur séant
Au plus fin des nantis
Voilà un dimanche sans suite
Alors... Alors
Est il si vite pris qu'il nécessite
De vérifier que ni autre ni rien
N'aura sa préférence avant la fin
Problématique du choix
Le voilà à ce jour sans voix
La voilà à ce jour sans toi...

Conquête constante, recherche primaire
Se tenir élégante et somme toute entière
Elle vaque jour après jour laborieuse et aimante
Contre les vents, contre l'ennui et toute attente
Droite, riche des enseignements transmis
Lumineuse et altière, absorbant les sens
Contemplant  la vie, exaltant l'essence,
Un morceau choisi, une partition baroque
Sa voix est musique, toile hors de son époque
Elle avance laborieuse et ô combien aimante
La mémoire des ancêtres, au delà des sentes
prochaines, transmet son savoir
Émet une autre richesse, un espoir...

 Le travail se réveilla et gagna son pain
Laborieux et vital, le voilà au petit matin
Se lever toujours, et suer du front,
Répondre à l'obligation sociale, dont
Il attendait chaque mois la pitance
 Et même  une sorte de reconnaissance.
Que fais tu là ? dit le jeu, contrit le le voir ainsi
Trimer aux quatre vents, ignorants des plaisirs
Avec ses sabots lourds, toujours quérir, souffrir,
Sans jamais sourire, ou même simplement rire.
Le jeu s'approche, tourne, virevolte, léger, épris
De sa liberté, aimant et aimé de tous les gens.
Il s'active, appâte, glanant le sou nécessaire
Pour satisfaire les appétits soudains grandissants
De celui qui s'affaire, découvrant celui qui éclaire
Sa vie maussade et piteusement routinière.
Viens avec moi dit le jeu, voir des chimères,
Elles nous ouvriront toutes les portes, aliénants
Ta passable morosité,
Taisant la nécessité,
Nous serons forts de nos différents.
Tu me feras entrer chez les dirigeants,
Charmés de me voir enfin sage
Soudain productif, prêt à l'amarrage !
Le jeu comme le travail se mettraient alors en ménage,
Allieront  le plaisir de leurs conjointes  réalisations,
Contraindront les adultes, les savants,
Les simples, les vieux,  les ado, les enfants,
Marcheront ils main dans la main dans une même direction ?
Être équilibre en tout, rend au travail, au jeu, sa nécessité, son humanité,
Une accession à l'éducation, et par la même à la complète liberté.